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LES INVITÉS

Les avant-premières des films du programme ont été prolongées par des échanges entre les jeunes, les artistes, des journalistes - Louise Tourret, Emilie Chaudet, Zoe Sfez (France culture)- et des invités qui ont questionné et mis en perspective les actions collectives des jeunes.

Valérie Becquet // Je nous promets

Après une thèse en sciences de l’éducation, Valérie Becquet a été recrutée en 2006 comme Maitresse de Conférences à l’IUFM de Versailles, puis promue en septembre 2015 Professeure des Universités en Sciences de l’éducation et de la Formation à l’INSPE de Versailles / CY Cergy Paris Université.

Les recherches de Valérie Becquet portent d’une part, sur les pratiques d’engagement des jeunes, leur construction tout comme leur inscription dans les biographies juvéniles et, d’autre part, sur les politiques de citoyenneté dans les champs scolaires et extra-scolaires. Actuellement, elle débute des recherches qui portent sur les professionnels qui travaillent sur, aux côtés ou avec les jeunes dans les secteurs éducatifs et sociaux. Cette ouverture résulte du constat de l’éclatement des travaux de recherche et, dans le cas des professionnels de la jeunesse, de leur quasi absence dans un contexte où les dispositifs d’action publique les impliquant se multiplient et se diversifient. L’ambition est de développer une approche transversale sur la construction des professionnalités, sur les activités et sur les carrières professionnelles. Membre de l’équipe scientifique du projet de recherche-action collaborative Décloisonner les pratiques, services et secteurs pour favoriser le pouvoir d’agir des personnes concernées et leur participation à leur projet d’accompagnement et la vie de l’association, coordonné par Pascal Fugier (MCF), La Sauvegarde du Val d’Oise, EMA/CY, 2019-2021.


Nathalie Dupin // Sarah, reviens !

Ingénieure agronome spécialisée en Communication des Entreprises, Nathalie DUPIN a travaillé pendant dix ans dans la santé et la communication. Son parcours l’a conduite à travailler sur les adolescents, et en 2014, elle décide de se réorienter. Diplômée du Master 2 Santé, Population, Politiques Sociales de l’EHESS en 2015, elle choisit de poursuivre avec un doctorat d’université en sociologie, sous la direction d’Olivier Martin.

Son travail de thèse porte principalement sur les pratiques adolescentes d’Internet et des réseaux sociaux, sous l’angle des relations personnelles et intimes qu’entretiennent entre eux les adolescents, en face à face et par écrans interposés. Nathalie Dupin s’intéresse plus spécifiquement aux cas où les relations s’enrayent voire dégénèrent.


Maxime Gaborit // Une nouvelle ère

Maxime Gaborit est doctorant en cotutelle au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE) de Sciences Po et au Centre de Recherche en Science Politique (CReSPo) de l’Université Saint-Louis – Bruxelles. Diplomé du master « Science Politique, mention Théorie Politique » (Sciences Po, 2018) et du master « Philosophie contemporaine » (ENS-EHESS, 2018), il mène actuellement, sous la direction de Florence Faucher et d’Amandine Orsini, une thèse sur les formes de contestation des militants pour le climat et les réactions des acteurs étatiques, en France et en Belgique. Il s’intéresse particulièrement aux usages et aux sens multiples de la désobéissance pratiquée par les écologistes. Maxime Gaborit est également membre du collectif Quantité Critique. 

 


Grégory Giraudo-Baujeu // Le service des phobies

sociologue et membre du Laboratoire Triangle (CNRS)
Jacopo Rasmi, Maître de conférence en Arts visuels à la Faculté de Saint-Etienne
Sylvie Tissot (professeure de science politique à l'Université Paris 8)
Maël Virat


Justine Atlan (directrice générale de e-Enfance)
Maxime Larcher, Christophe Suffissais et Amélie Renucci, de SOS homophobie Lyon
Florian, militant du mouvement Extinction Rebellion Lille

Assane Timbo, acteu

 

Naïm Aït-Sidhoum // La Prophétesse

Après des études à l’École nationale supérieure d'architecture de Grenoble, Naïm Aït-Sidhoum co-réalise ses

premiers court-métrages, avant de créer une structure de production associative, portant le nom du quartier

où il s’installe : Les Films de la Villeneuve. Il produit alors notamment Guy Môquet (2014) de Demis Herenger,

sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et nommé au César de meilleur court-métrage.

Il réalise aussi Africa (2017), qui dépeint de façon documentaire le processus de création théâtrale d’une pièce

sur l’Afrique. En 2021, il réalise une adaptation contemporaine sur la légende de Kunta Kinte en collaboration avec

les jeunes du quartier de la Villeneuve. 

 

 

Mali Arun // Surville

Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Tianjin et Bruxelles, Mali Arun réalise et mêle dans son travail fictions,

documentaires et installations vidéos. Elle questionne la notion de frontières, les espaces en marge et la façon

dont l’Homme s’approprie les territoires. En 2018 elle remporte le Grand Prix du Salon de Montrouge  et expose

au Palais de Tokyo. Son long-métrage La Maison (2019) a remporté le prix du Meilleur film de la Compétition

Internationale Burning Lights lors du festival Vision du Réel à Nyon.

Clémentine Baert // Je nous promets

Comédienne de formation, Clémentine Baert joue régulièrement dans des créations de Bob Wilson,

Pascal Rambert ou Oriza Hirata. Au cinéma, elle collabore avec des réalisateurs comme Emmanuel Mouret

(Laissons Lucie faire), Jean-Charles Fitoussi (Les jours où je n’existe pas), Philippe Lioret (Toutes nos envies)

ou encore Wim Wenders (Submergence). Après plusieurs projets de mise en scène dont Alors est-ce que c’est là ?,

elle dirige un atelier de création théâtrale avec des jeunes pour la 6ème édition du programme Adolescence et

territoire(s) autour de l’engagement. Le film Je nous promets, réalisé dans le cadre du programme "Que Faire ?" 

avec ces jeunes issus du nord parision, est sa première réalisation. Le film a été montré publiquement aux

Ateliers Berthier/Théâtre de l'Odéon, au Forum des Images, au Cinéma des cinéastes, et a fait l'objet de

plusieurs sélections en Festival (dont Côté Court de Pantin).

Louidgi Beltrame // Trois variations sur l'amitié

Loudgi Beltrame interroge, dans ses vidéos et installations, les vestiges de l’architecture moderniste. Diplômé de

la Villa Arson, des Beaux-Arts de Marseille et du Fresnoy, il fait l’objet de nombreuses expositions personnelles ou

collectives (Palais de Tokyo ; Jeu de Paume ; Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; la Galerie

Jousse, ou encore la Fondation Ricard). 

Olivier Bosson // Le service des phobies

Olivier Bosson est un artiste contemporain, réalisateur et performeur français. Il réalise des projets souvent

participatifs, avec de nombreux habitants et comédiens non-professionnels castés sur les lieux du tournage.

Attaché à une certaine esthétique vidéo, il met en scène des fictions chorales, documentaires et sociales,

comme 200% (2010, co-réalisé avec Nicolas Boone) fresque éclatée sur la banlieue ou Tropique (2016)

qui évoque avec une grande liberté la question de la migration.

Guillaume Brac // Hénin Beaumont 2021

Diplômé́ de la Fémis en production, Guillaume Brac cofonde la société Année Zéro avec laquelle il réalise et

produit un court-métrage Le Naufragé en 2009, puis un moyen-métrage Un monde sans femmes en 2011,

primé dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. En 2013, il réalise son premier long-métrage,

Tonnerre, présenté en Compétition au Festival de Locarno. Il réalise ensuite un moyen-métrage documentaire

Le Repos des braves. Après Contes de juillet dont la première partie se déroule à la base de loisirs de

Cergy Pontoise, il retrouve ce décor pour L’Île au trésor, long-métrage documentaire.

En 2020, il réalise le long-métrage de fiction A Abordage co-produit et diffusé par Arte,

sélectionné à la Berlinale et diffusé en salles.

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©LE BAL/La Fabrique du Regard, 2022

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